07/08/2015
Tunisie

Le Conseil national de l'eau travaille au renforcement des ressources hydriques

La station de dessalement de l'eau de mer de Djerba devra entrer en
phase d'exploitation courant de l'été 2016, a rappelé Saâd Seddik,
ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Le ministre a, par ailleurs, annoncé le démarrage des travaux de la
station de dessalement de l'eau de mer à Zarat (gouvernorat de Gabès) en
2016 qui devra entrer en exploitation en 2019 et qui couvrira les
besoins des régions du sud-est en eau potable. Le ministère œuvre à
trouver les financements nécessaires pour la réalisation de ce projet
dont le coût est estimé à environ 189 millions de dinars.

Cependant, l'approvisionnement des zones rurales en eau potable
nécessitera des investissements de l'ordre de 2,7 milliards de dinars,
soit 170 millions de dinars par an selon le responsable de la société
centrale de l'équipement territorial (bureau de consultation), Nejib
Saadoun. Intervenant lors de la réunion du Conseil national de l'eau, il
a souligné que plus de 222 000 habitants des zones rurales ne
bénéficient pas de l'eau potable soit 6,1 % du nombre total de la
population rurale en Tunisie estimée à 3 658 000 d'habitants, selon les
statistiques de 2013. Les participants ont examiné les moyens à même de
mettre en place une stratégie nationale d'approvisionnement en eau
potable dans le milieu rural, et de garantir la pérennité du système
hydrique. La SONEDE estime qu'il est difficile pour elle de prendre en
charge seule la mise en place de cette stratégie dont le coût est
important.

La Presse (Tunis) – AllAfrica 28-07-2015